Points clés
- Le meilleur DNS pour jouer en ligne est celui qui réduit la latence et le jitter: privilégie un résolveur anycast proche, stable et rapide (Cloudflare 1.1.1.1, Google 8.8.8.8, Quad9 9.9.9.9).
- Teste localement avant d’adopter: mesure temps de résolution avec dig/benchmarks, compare p50/p90, taux d’échec, et vérifie le ping in‑game aux heures de pointe.
- Active le chiffrement sans sacrifier la vitesse: DoH/DoT bien peering peuvent ajouter 0–5 ms seulement; choisis DoT sur routeur modeste et DoH côté clients si besoin.
- Configure partout pour la cohérence: fixe le DNS gagnant sur routeur, PC/consoles, active IPv6, et surveille les incidents fournisseurs (Cloudflare, Google, Quad9).
- Attention au filtrage: Quad9/OpenDNS sécurisent contre malwares mais peuvent bloquer des launchers; bascule vers profils « unfiltered » si nécessaire.
- Optimise l’environnement réseau: QoS (FQ‑CoDel/CAKE), Ethernet plutôt que Wi‑Fi/CPL, MTU adapté et peering/CDN cohérents pour un ping plus bas et stable.
Quand je joue en ligne je veux une connexion fluide et des lobbys sans lag. Pourtant un détail fait souvent la différence. Le choix du DNS. Un bon serveur peut réduire la latence accélérer les recherches et stabiliser le ping. Un mauvais peut ruiner une soirée classée.
Dans cet article je partage mon approche simple pour choisir le meilleur DNS pour jouer. Je parle de vitesse de résolution de fiabilité et de sécurité. Je propose aussi des pistes pour tester chez soi en quelques minutes. Mon but est clair. T aider à gagner de précieuses millisecondes sans prise de tête.
Meilleur DNS Pour Jouer En Ligne: Ce Qu’il Faut Savoir
Je cherche un DNS rapide pour réduire la latence réseau en jeu en ligne, pas pour gagner des FPS.
- Latence, priorité pour les requêtes initiales, source DNSPerf 2024.
- Stabilité, clé pour éviter les pics de ping en partie, source DNSPerf 2024.
- Proximité, utile avec anycast pour joindre le nœud le plus proche, source Cloudflare.
- Sécurité, utile contre le phishing et les malwares, source Quad9, CISA.
- Chiffrement, pertinent pour DoH et DoT si le réseau fait de l’inspection, source IETF RFC 8484, RFC 7858.
Je compare les résolveurs publics avec des mesures locales et des données tierces, puis j’applique celui qui réduit le temps de résolution sans casser mes routes de jeu.
Résolveurs DNS publics adaptés au jeu
| Fournisseur | IPv4 primaires | DoH | DoT | Filtrage malwares | Latence médiane globale, ms | Source principale |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Cloudflare 1.1.1.1 | 1.1.1.1, 1.0.0.1 | https://cloudflare-dns.com/dns-query | 1.1.1.1:853 | Non | 13–15 | DNSPerf, Cloudflare Radar |
| Google Public DNS | 8.8.8.8, 8.8.4.4 | https://dns.google/dns-query | dns.google:853 | Non | 20–25 | DNSPerf, Google |
| Quad9 9.9.9.9 | 9.9.9.9, 149.112.112.112 | https://dns.quad9.net/dns-query | dns.quad9.net:853 | Oui | 28–35 | DNSPerf, Quad9 |
| OpenDNS Cisco | 208.67.222.222, 208.67.220.220 | https://doh.opendns.com/dns-query | doh.opendns.com:853 | Option | 25–32 | DNSPerf, Cisco |
- Les latences proviennent des mesures agrégées DNSPerf 2023–2024, la distance et l’ISP changent le résultat local.
- Le filtrage peut bloquer des serveurs de jeu mal catégorisés, je teste avant d’adopter.
Méthode de test à domicile
- Mesurer, j’utilise dig pour chronométrer 30 résolutions par serveur, exemple, dig @1.1.1.1 playstation.com +noall +stats +tries=1 +time=2.
- Varier, j’inclus des domaines de jeu, exemples, playstation.com, xboxlive.com, steampowered.com, riotgames.com, blizzard.com.
- Répéter, je lance 3 séries à 3 moments de la journée, matin, après‑midi, soir.
- Comparer, je calcule la médiane et l’écart interquartile, je garde le plus bas et le plus stable.
- Valider, je lance un match test et je surveille le ping in‑game, exemples, Valorant, Fortnite, Rocket League.
Réglages et bonnes pratiques
- Configurer, je mets le DNS gagnant sur le routeur, puis sur l’interface réseau locale si besoin.
- Prioriser, je place IPv4 et IPv6 du même fournisseur, exemples, 1.1.1.1 et 2606:4700:4700::1111.
- Sécuriser, j’active DoH ou DoT sur les clients compatibles, exemples, Windows 11, Android 14, Firefox, Chrome.
- Exclure, je crée une règle locale si un jeu résout via un domaine spécifique qui préfère l’ISP, exemples, split DNS sur routeur ou OS.
- Surveiller, je vérifie les incidents du fournisseur avant les sessions classées, sources, Cloudflare Status, Google Status, Quad9 Status.
Points réseau qui impactent le ping
- Peering, je gagne des ms si mon DNS et mon ISP partagent de bons points d’échange, sources, PeeringDB, rapports ISP.
- Anycast, je réduis la distance si le nœud est dans ma région, sources, Cloudflare, Google.
- Cache, j’obtiens des réponses plus rapides si les enregistrements sont déjà en mémoire, source RFC 1035.
- TTL, je vois plus de requêtes si les TTL des domaines de jeu sont courts, source RFC 1035.
- CDN, je garde un DNS cohérent pour éviter des bords de CDN lointains, sources, Akamai, Cloudflare.
Critères Pour Choisir Le Meilleur DNS Pour Jouer En Ligne
J’aligne ces critères sur l’objectif ping bas et stabilité jeu en ligne. Je teste chaque résolveur DNS dans mon réseau avant d’adopter une configuration.
Latence Et Jitter
Je vise une latence très basse entre mon client et le résolveur DNS. Je traque aussi le jitter car des écarts cassent la cohérence du ping en partie.
| Critère | Cible jeu en ligne | Pourquoi |
|---|---|---|
| Latence DNS vers résolveur | < 20 ms sur 50 requêtes | moins d’attente au chargement de cartes |
| Jitter DNS | < 5 ms écart type | moins de spikes lors des résolutions |
| Taux d’échec | < 0.1% NXDOMAIN non pertinents exclus | moins de retry bloquants |
| Cache hit | > 90% sur domaines de jeux, exemples battle.net riotcdn cloudfront | plus de réponses instantanées |
Je m’appuie sur des outils de mesure locaux, exemples dnsperf dnsdiag dig, et je corrèle ces chiffres avec le temps de connexion serveur de jeu. APNIC confirme l’impact de la proximité du résolveur sur la latence DNS [https://blog.apnic.net/2020/05/20/how-far-away-is-your-dns-resolver/].
Fiabilité, Anycast Et Réseau Mondial
Je priorise un réseau anycast étendu pour garder un chemin court vers le meilleur DNS jeu en ligne. Je vérifie la disponibilité et les annonces BGP pour éviter des bascules hasardeuses.
| Fournisseur | Présence anycast villes | SLO disponibilité | Source |
|---|---|---|---|
| Cloudflare 1.1.1.1 | 300+ | 99.99% | https://www.cloudflare.com/network/ |
| Google Public DNS | 150+ | 99.99% | https://developers.google.com/speed/public-dns |
| Quad9 9.9.9.9 | 200+ | 99.99% | https://www.quad9.net/service/infrastructure |
Je contrôle la cohérence du routage via traceroute et MTR vers les IP DNS. RIPE Atlas illustre la variance de chemin selon l’AS et renforce le choix d’un anycast dense [https://atlas.ripe.net/].
Sécurité Et Protection Contre Le DDoS
Je valide la validation DNSSEC pour éviter l’empoisonnement de cache. Je privilégie des couches anti DDoS et du filtrage contre les domaines malveillants quand je joue sur des serveurs publics.
| Fonction | Exigence | Référence |
|---|---|---|
| Validation DNSSEC | activée | RFC 4035 |
| Chiffrement DoT | activé sur 853 | RFC 7858 |
| Chiffrement DoH | activé sur HTTPS | RFC 8484 |
| Résilience DDoS | scrubbing global et rate limiting | https://www.cloudflare.com/ddos/ |
| Filtrage malware | optionnel profils jeux | https://www.quad9.net/service/security/ |
Je privilégie DoH ou DoT si la box ou l’OS gère bien le chiffrement. Mozilla et Android intègrent DoH de façon stable sur poste et mobile [https://wiki.mozilla.org/Trusted_Recursive_Resolver] [https://source.android.com/docs/core/connect/dns-over-tls].
Respect De La Vie Privée
Je vérifie les politiques de logs pour protéger mes requêtes DNS jeu en ligne. Je minimise l’exposition des IP et des domaines sensibles.
| Point | Cible | Source |
|---|---|---|
| Journaux IP | 0 jour ou anonymisation immédiate | https://developers.cloudflare.com/1.1.1.1/privacy/public-dns-resolver/ |
| Requêtes | agrégation statistique sans identifiants | https://developers.google.com/speed/public-dns/faq#privacy |
| Juridiction | fondations ou entités à but non lucratif quand possible, exemples Quad9 | https://www.quad9.net/privacy/ |
Je privilégie le chiffrement en transit pour limiter l’inspection par le FAI. IETF précise les enjeux de confidentialité DNS dans RFC 8310 et RFC 9076.
Les DNS Recommandés Pour Le Jeu En 2025
Je priorise des résolveurs anycast, si je veux un ping bas et stable pour jouer en ligne. Je vérifie les politiques de logs et le support des protocoles chiffrés pour rester rapide et discret.
Cloudflare (1.1.1.1)
Je choisis 1.1.1.1 pour une latence souvent la plus basse et une politique de logs minimaliste. Je profite d’un réseau anycast étendu, d’un cache agressif et d’un support complet de DoH et DoT, si je vise le meilleur DNS pour le jeu en ligne (source: Cloudflare docs https://developers.cloudflare.com/1.1.1.1/; DNSPerf https://www.dnsperf.com/).
- Prioriser Cloudflare, si je cible un temps de résolution très court et une dérive de jitter faible.
- Activer DoH/DoT, si je veux chiffrer les requêtes DNS sans perdre en vitesse.
Tableau Cloudflare
| Élément | Valeur |
|---|---|
| IPv4 | 1.1.1.1, 1.0.0.1 |
| IPv6 | 2606:4700:4700::1111, 2606:4700:4700::1001 |
| DoH | https://cloudflare-dns.com/dns-query |
| DoT | tls://1.1.1.1 |
| Filtrage | Malware et contenu via 1.1.1.2/1.1.1.3 |
Google Public DNS (8.8.8.8)
Je retiens Google Public DNS pour sa disponibilité globale et sa stabilité en résolution, si je privilégie la constance sur de longues sessions de jeu. Je bénéficie de DoH et DoT et d’un anycast large, avec une collecte limitée des logs opérationnels expliquée publiquement (source: Google Public DNS docs https://developers.google.com/speed/public-dns; privacy https://developers.google.com/speed/public-dns/privacy).
- Préférer Google, si je veux une fiabilité élevée sur des routes internationales.
- Forcer IPv6, si mon FAI gère bien le peering vers les edge Google.
Tableau Google Public DNS
| Élément | Valeur |
|---|---|
| IPv4 | 8.8.8.8, 8.8.4.4 |
| IPv6 | 2001:4860:4860::8888, 2001:4860:4860::8844 |
| DoH | https://dns.google/dns-query |
| DoT | tls://dns.google |
| Filtrage | Non, résolution ouverte |
Quad9 (9.9.9.9)
Je sélectionne Quad9 pour bloquer des domaines malveillants tout en gardant une bonne latence, si je veux sécuriser mes sessions de jeu sans impact notable. Je profite d’une entité à but non lucratif, d’une politique sans logs personnels et d’un filtrage basé sur des flux de menaces, avec DoH et DoT disponibles (source: Quad9 policy https://www.quad9.net/service/privacy; docs https://docs.quad9.net/).
- Choisir Quad9, si je veux un filtrage malware par défaut en plus d’un ping stable.
- Basculer sur l’option « unfiltered », si un blocage affecte un launcher de jeu.
Tableau Quad9
| Élément | Valeur |
|---|---|
| IPv4 | 9.9.9.9, 149.112.112.112 |
| IPv6 | 2620:fe::fe, 2620:fe::9 |
| DoH | https://dns.quad9.net/dns-query |
| DoT | tls://dns.quad9.net |
| Filtrage | Oui par défaut, profils alternatifs disponibles |
OpenDNS (Cisco)
Je m’appuie sur OpenDNS pour ses profils de filtrage et sa résilience, si je gère un réseau familial ou partagé où la sécurité prime. Je bénéficie de la réputation Cisco Talos, d’options FamilyShield et d’intégrations routeur, avec une excellente disponibilité anycast depuis des années, et un support DoH via Cisco Umbrella (source: Cisco OpenDNS https://www.opendns.com; FamilyShield https://www.opendns.com/setupguide/; Umbrella DoH https://docs.umbrella.com/).
- Activer FamilyShield, si je veux un blocage prêt à l’emploi des contenus adultes.
- Passer à Umbrella, si j’exige DoH géré et des politiques par appareil.
| Élément | Valeur |
|---|---|
| IPv4 | 208.67.222.222, 208.67.220.220 |
| IPv6 | 2620:119:35::35, 2620:119:53::53 |
| DoH | Via Cisco Umbrella |
| DoT | Non officiel côté OpenDNS public |
| Filtrage | Oui, profils dont FamilyShield |
Comment Tester Et Trouver Le Meilleur DNS Pour Votre Connexion
J’aligne mes tests DNS sur le jeu en ligne, avec un focus ping, latence de résolution et stabilité. J’obtiens un résultat fiable en combinant benchmarks synthétiques et mesures en jeu.
Outils De Benchmark (Namebench, GRC DNSBench)
J’utilise des outils dédiés pour dresser un classement initial.
- Namebench, open source, lance des requêtes vers des résolveurs publics et locaux, puis calcule un top basé sur les temps moyens et le taux d’échec, sur un corpus d’URL réelles comme Alexa et Chromium lists (projet original Google Code, archives publiques).
- GRC DNS Benchmark, Windows, exécute des séries de requêtes répétées, calcule la latence de récupération de cache et hors cache, et expose la fiabilité par serveur avec des barres de variance, utile pour isoler le jitter DNS (Gibson Research Corporation).
- Résolveurs cibles, par exemple 1.1.1.1, 8.8.8.8, 9.9.9.9, 208.67.222.222, exploitent un anycast global pour réduire la distance réseau, ce qui baisse la latence médiane en pratique (Cloudflare Docs, Google Public DNS docs, Quad9 Policy).
Je lance chaque benchmark en 3 passes consécutives, sur IPv4 et IPv6, pour lisser les caches et capter les variations de route.
Mesurer Ping, Temps De Résolution Et Stabilité
J’aligne mes métriques sur l’impact direct en jeu.
- Mesurer ping en jeu, sur un serveur proche du matchmaking ciblé, par exemple Paris ou Francfort, pour refléter la route réelle du trafic UDP du jeu (fiches serveurs des éditeurs).
- Mesurer temps de résolution DNS, en ms, sur un échantillon de 50 à 100 domaines mixtes, par exemple cdn.steamstatic.com, assets.riotcdn.net, images.blizzard.com, pour coller au trafic gaming.
- Mesurer jitter, en ms, via la variance des temps de réponse DNS et du ping réseau, car la gigue provoque des pics de lag visibles (RFC 5481).
- Mesurer taux d’échec, en %, via NXDOMAIN et timeouts, car les échecs déclenchent des retransmissions coûteuses pour la latence perçue (RFC 1035).
- Comparer DNS over UDP/TCP/DoH/DoT, en retenant le plus rapide et stable sur ta ligne, car le chiffrement peut ajouter 1 à 5 ms selon le peering et le TLS resumption (IETF DoH RFC 8484, DoT RFC 7858, Cloudflare blog performance).
Je couple ces mesures avec un sniffing léger des temps de résolution via resolvers locaux, par exemple systemd-resolved ou un Unbound en forwarder, pour tracer cache hit et TTL.
Tableau de repères cibles, en conditions domestiques fibre/FTTH et Wi‑Fi stable ou Ethernet:
| Métrique | Cible jeu | Échantillon | Référence |
|---|---|---|---|
| Ping vers serveur jeu | ≤ 25 ms | 300 paquets ICMP/UDP | RFC 2681, éditeur du jeu |
| Jitter ping | ≤ 3 ms | Écart-type | RFC 5481 |
| Temps de résolution DNS (cache chaud) | ≤ 10 ms | 50 domaines | Cloudflare/Google docs perf |
| Temps de résolution DNS (hors cache) | ≤ 30 ms | 50 domaines | APNIC, Cloudflare Radar |
| Taux d’échec DNS | < 0.5% | 1 000 requêtes | RFC 1035 comportement |
| Variance DoH/DoT vs UDP | +0 à +5 ms | 3 passes | RFC 8484, RFC 7858 |
Sources: Cloudflare Docs 1.1.1.1, Google Public DNS documentation, APNIC measurements sur résolveurs publics, RFC 1035, RFC 5481, RFC 8484, RFC 7858, RFC 2681.
Tester À Différentes Heures De La Journée
J’étale mes tests pour capter la congestion et le peering.
- Planifier 4 créneaux, par exemple 08:00, 14:00, 20:00, 23:30, couvre heures creuses et pic soir, utile sur réseaux FAI grand public.
- Répéter 3 séries par créneau, sur 2 jours, donne 24 jeux de mesures, assez pour confirmer un gagnant cohérent.
- Journaliser version de client, interface réseau, type d’accès, par exemple Ethernet 1 Gbit, Wi‑Fi 5 GHz, FTTH 1 Gbit, pour isoler les effets hors DNS.
- Valider stabilité en jeu, via une session de 15 à 20 minutes sur le même serveur et le même lobby, puis corréler graphs de ping et logs DNS.
Je retiens le résolveur qui maintient le meilleur couple temps de résolution bas et ping stable aux heures de pointe, si deux candidats sont à égalité, je privilégie la politique de logs minimaliste et la présence DNSSEC validante (Cloudflare, Quad9, Google Public DNS).
Configuration Sur PC, Console Et Routeur
J’applique le même protocole sur chaque appareil pour garder un ping stable en jeu. Je priorise un DNS rapide, proche et chiffré pour réduire la latence en matchmaking.
Windows, macOS Et Linux
- Ouvre les réglages réseau pour fixer un meilleur DNS de jeu.
- Active le DNS chiffré DoH ou DoT si l’option existe sur l’OS.
- Saisis deux adresses DNS, par exemple une primaire et une secondaire.
- Valide la configuration, puis relance l’interface réseau.
- Teste la résolution et le ping in‑game avant une session classée.
- Windows 11
- Ouvre Paramètres Réseau et Internet.
- Clique Propriétés de l’interface utilisée.
- Active DNS sur HTTPS, puis sélectionne Automatique ou Personnalisé.
- Saisis les fournisseurs DoH compatibles, puis enregistre.
- Teste avec nslookup et jeux, si l’accès échoue repasse en non chiffré. (source: https://learn.microsoft.com/windows-server/networking/dns/doh-client-support)
- macOS 12+
- Ouvre Réseau dans Réglages Système.
- Clique Détails, puis DNS.
- Ajoute les résolveurs, puis active la politique chiffrée si disponible via profiles.
- Valide et redémarre le service réseau.
- Teste avec dig et jeux, si DoH manque utilise DNS classique. (source: https://support.apple.com/guide/security/network-protocols-security-sec59b0b31ff/web)
- Linux (NetworkManager ou systemd‑resolved)
- Ouvre Paramètres Réseau ou édite Netplan.
- Ajoute les adresses DNS IPv4 et IPv6.
- Active DNSOverTLS=yes sur systemd‑resolved si supporté.
- Redémarre NetworkManager ou systemd‑resolved.
- Teste avec dig +stats et jeux, si DoT échoue force le port 53. (source: https://www.freedesktop.org/software/systemd/man/latest/resolved.conf.html)
Tableau d’exemples d’adresses DNS
| Fournisseur | DNS primaire | DNS secondaire | Chiffrement pris en charge |
|---|---|---|---|
| Cloudflare | 1.1.1.1 | 1.0.0.1 | DoH, DoT |
| Google Public DNS | 8.8.8.8 | 8.8.4.4 | DoH, DoT |
| Quad9 | 9.9.9.9 | 149.112.112.112 | DoH, DoT |
| OpenDNS | 208.67.222.222 | 208.67.220.220 | DoH |
PlayStation, Xbox Et Nintendo Switch
- Ouvre les Paramètres réseau de la console pour fixer un meilleur DNS de jeu.
- Sélectionne Configuration manuelle pour l’IP et le DNS.
- Saisis deux adresses DNS IPv4 en priorité.
- Valide les changements, puis lance un test de connexion.
- Teste un titre compétitif, si le matchmaking ralentit reviens au DNS auto.
- PlayStation
- Ouvre Paramètres, puis Réseau.
- Sélectionne Configurer la connexion Internet, puis Personnalisé.
- Choisis DNS manuel, puis renseigne primaire et secondaire.
- Valide et exécute Test de connexion Internet. (source: https://www.playstation.com/support/ps-network/ps5-wired-wireless-internet-connection)
- Xbox
- Ouvre Paramètres, puis Général, puis Paramètres réseau.
- Sélectionne Paramètres avancés, puis Paramètres DNS.
- Choisis Manuel, puis entre primaire et secondaire.
- Valide et teste la connexion. (source: https://support.xbox.com/help/hardware-network/connect-network/xbox-one-network-connection)
- Nintendo Switch
- Ouvre Paramètres de la console, puis Internet.
- Sélectionne Paramètres Internet, puis ta connexion.
- Choisis Paramètres DNS, puis Manuel.
- Renseigne primaire et secondaire, puis enregistre. (source: https://en-americas-support.nintendo.com/app/answers/detail/a_id/22272)
Paramétrer Le Routeur Pour Toute La Maison
- Ouvre l’interface du routeur pour centraliser le meilleur DNS de jeu.
- Remplace les DNS WAN par les résolveurs choisis.
- Active DoH ou DoT au niveau routeur si le firmware le supporte.
- Force la distribution via DHCP pour IPv4 et RA pour IPv6.
- Valide les logs, puis teste le ping sur plusieurs jeux.
- Box FAI
- Ouvre la page d’administration.
- Remplace les DNS du WAN si l’option existe.
- Désactive DNS proxy captif si présent.
- Redémarre la box, puis vérifie la propagation sur les clients.
- OpenWrt
- Ouvre LuCI, puis Network, puis DHCP and DNS.
- Active DNS over TLS via stubby ou https‑dns‑proxy pour DoH.
- Saisis les endpoints des fournisseurs, puis sauvegarde.
- Redémarre dnsmasq, puis valide avec nslookup. (source: https://openwrt.org/docs/guide-user/services/dns/doh)
- AsusWRT
- Ouvre WAN, puis Paramètres Internet.
- Remplace les DNS et active DNS Privacy si disponible.
- Sélectionne des profils DoT prédéfinis, puis applique.
- Teste la résolution et le ping depuis un PC. (source: https://www.asus.com/support/FAQ/1033906)
- Bonnes pratiques
- Active IPv4 et IPv6, puis surveille le ping en double pile.
- Bloque le port 53 sortant vers l’Internet, puis autorise le résolveur choisi.
- Ajoute une règle DNS hijack interne, puis force les clients vers le routeur.
- Programme un redémarrage hebdo du service DNS, puis vérifie les métriques.
Astuces Complémentaires Pour Réduire La Latence
J’ajoute des astuces pratiques pour réduire la latence et compléter le choix du meilleur DNS pour jouer en ligne. J’ancre chaque réglage sur des sources techniques et des mesures simples.
QoS, Câble Ethernet Et MTU
J’optimise la file d’attente avec un QoS moderne. J’active FQ-CoDel ou CAKE sur le routeur pour écraser le bufferbloat et lisser le ping, selon RFC 8290. J’applique une règle de priorité haute sur UDP pour les consoles, les PCs et les launchers, par exemple PS5 et Xbox Series X. J’utilise DSCP AF41 ou CS6 sur le trafic jeu si l’interface le permet, selon RFC 2474.
- Prioriser les flux jeu
- Activer FQ-CoDel ou CAKE
- Marquer en DSCP
- Fixer un MTU correct
- Passer en Ethernet
J’applique des règles par ports connus, si l’appareil ne marque pas le trafic.
| Usage | Ports | Source |
|---|---|---|
| Xbox Live | UDP 88, UDP 3074, TCP 3074 | Microsoft Support |
| PlayStation Network | UDP 3478-3479, TCP 3478-3480 | Sony Support |
| Steam | UDP 27000-27100, TCP 27014-27050 | Valve Support |
Je passe en câble Ethernet pour la stabilité. J’utilise Cat5e ou Cat6 sur 1 Gbit/s, avec un câble court inférieur à 20 m, et j’évite le CPL et le Wi‑Fi pendant les parties, si je vise le meilleur ping.
Je fixe un MTU adapté à l’accès. Je garde 1500 sur Ethernet direct. Je descends à 1492 sur PPPoE, selon la surcharge d’en-tête. Je vérifie l’empreinte maximale avec PMTUD, selon RFC 1191 et RFC 4821.
| Contexte | MTU recommandé | Référence |
|---|---|---|
| Ethernet direct | 1500 | IETF, RFC 791 |
| PPPoE | 1492 | IETF, PPPoE spec |
| DoH/DoT actif | 1500 côté LAN | RFC 7858, RFC 8484 |
Je contrôle le bufferbloat après QoS. Je cible une charge uplink à 90% et downlink à 95% de la synchro, si CAKE gère le débit. Je valide le gain par un test ping sous charge pendant 60 s, par exemple ping 8.8.8.8 et 1.1.1.1.
Sources:
- IETF RFC 8290 FQ-CoDel
- IETF RFC 2474 DSCP
- IETF RFC 1191 et RFC 4821 PMTUD
- Microsoft Support Ports réseau pour Xbox
- Sony Support Ports PSN
- Valve Support Steam Networking
Éviter Le DNS-Over-HTTPS Lourd Côté Routeur
Je limite la charge CPU du routeur pour préserver le ping. J’évite un proxy DoH sur routeur d’entrée de gamme, si le SoC peine sur TLS et HTTP/2. J’utilise DoT sur le routeur, ou j’active DoH côté clients, selon les capacités.
- Préférer DoT sur routeur
- Activer DoH sur clients
- Garder un cache local léger
- Mesurer la charge CPU
- Surveiller le jitter
Je compare DoT et DoH avec leurs coûts de session.
| Protocole | Normalisation | Couche | Handshake TLS | Observations |
|---|---|---|---|---|
| DoT | RFC 7858 | TCP 853 | 1 RTT en TLS 1.3, 0-RTT possible | Moins d’overhead applicatif |
| DoH | RFC 8484 | HTTPS 443 | 1 RTT en TLS 1.3, 0-RTT possible | Multiplexage HTTP/2, parsing plus coûteux |
Je m’appuie sur des mesures publiques. APNIC Labs observe des performances DoT proches de DoH sur liens stables, avec des écarts situés dans la variance de RTT. Cloudflare documente la reprise TLS 1.3 qui réduit l’empreinte des requêtes. J’active la réutilisation de connexion persistante, si le firmware l’expose.
Je valide le choix par test. J’envoie 1 000 requêtes DNS synthétiques sur 60 s et je relève la latence p50 p90 et la charge CPU du routeur. J’adopte la variante qui garde la p90 la plus basse sous charge upload, si la différence dépasse 2 ms.
- IETF RFC 7858 DNS over TLS
- IETF RFC 8484 DNS over HTTPS
- IETF RFC 8446 TLS 1.3
- APNIC Labs DoH vs DoT performance
- Cloudflare Blog Performance of encrypted DNS
Conclusion
Au final je retiens une chose simple. Le meilleur DNS est celui qui marche le mieux sur ta ligne aujourd’hui. Je mesure. Je note. Et je garde celui qui me donne un ping propre et une sensation fluide en jeu.
Je te conseille de refaire un petit test de temps en temps. Les routes changent. Les soirs chargés aussi. Si tu vois le ping qui grimpe ou un jitter qui dérange je bascule et je vérifie. Pas de stress. Deux ou trois essais suffisent.
Dis moi ce que tu obtiens chez toi. Je mettrai l’article à jour selon vos retours. Et si tu veux je peux t’aider à valider ta config pas à pas.
Foire aux questions
Qu’est-ce qu’un DNS et pourquoi influence-t-il le ping en jeu ?
Le DNS traduit les noms de domaine en adresses IP. Un résolveur rapide et proche réduit le temps de résolution initial, limite les échecs et stabilise le ping grâce à un réseau anycast et un cache efficace. Un mauvais DNS ajoute de la latence, du jitter et des micro-coupures, surtout lors des chargements de ressources (CDN). Choisir un DNS performant ne remplace pas une bonne connexion, mais il supprime un goulot d’étranglement fréquent au démarrage des sessions et lors des requêtes en arrière-plan.
Quel est le meilleur DNS pour le jeu en 2025 ?
En général: Cloudflare (1.1.1.1) pour sa latence basse et sa politique de logs minimale; Google Public DNS (8.8.8.8) pour sa fiabilité; Quad9 (9.9.9.9) pour son filtrage de malwares; OpenDNS pour le contrôle parental. Le “meilleur” dépend de votre emplacement, peering local, anycast et congestion. Testez chez vous aux heures de pointe pour décider. Vérifiez aussi IPv6, DoH/DoT et la stabilité (jitter).
Cloudflare 1.1.1.1 ou Google 8.8.8.8 : lequel choisir ?
Testez les deux. Cloudflare offre souvent une latence plus basse, un anycast très étendu et des logs minimaux. Google brille par sa résilience et son énorme capacité. Sur certaines routes, 8.8.8.8 peut mieux performer grâce au peering local. Mesurez temps de résolution, jitter et taux d’échec sur 24 h. Choisissez celui qui combine latence stable, peu d’erreurs et politique de confidentialité adaptée.
Quad9 et OpenDNS conviennent-ils aux joueurs ?
Oui. Quad9 (9.9.9.9) bloque les domaines malveillants, utile pour protéger vos comptes de jeu, avec DNSSEC et bonnes perfs selon la région. OpenDNS propose des profils de filtrage familiaux et une bonne stabilité. Toutefois, ces filtres peuvent ajouter un léger temps de résolution. Testez latence, jitter et éventuels faux positifs selon vos besoins.
Comment tester le meilleur DNS chez moi ?
- Utilisez Namebench ou GRC DNS Benchmark.
- Mesurez: latence, jitter, temps de résolution, taux d’échec.
- Testez à différentes heures (soirées et week-ends).
- Jouez 20–30 minutes en surveillant ping et spikes.
- Comparez IPv4/IPv6, DoH/DoT.
Choisissez le DNS le plus stable sous charge, pas seulement le plus rapide en pic.
DoH ou DoT : lequel choisir pour jouer ?
Les deux chiffrent le DNS. DoT (TLS sur 853) est souvent plus simple et léger côté routeur. DoH (HTTPS) peut être plus robuste derrière des pare-feu, mais consomme parfois plus de CPU sur les routeurs d’entrée de gamme. Sur PC/console, activez DoH si disponible; sur routeur, privilégiez DoT si la charge CPU est élevée. Mesurez la latence et le jitter réels.
Le DNS peut-il vraiment réduire mon ping in‑game ?
Indirectement, oui. Le DNS n’accélère pas le trafic de jeu une fois connecté, mais il réduit le temps de résolution, limite les timeouts et stabilise les connexions aux CDN/serveurs d’authentification. Un DNS rapide et proche diminue le jitter perçu lors des requêtes parallèles. Pour le ping pur, combinez DNS optimisé, QoS moderne et Ethernet.
Comment configurer le DNS sur mon routeur pour toute la maison ?
- Remplacez les DNS WAN par votre choix (ex. 1.1.1.1 et 1.0.0.0/8.8.8.8).
- Activez la distribution via DHCP.
- Si pris en charge, activez DoT.
- Évitez les proxies DoH lourds sur routeurs faibles.
- Bloquez le DNS sortant direct si vous forcez le DNS du routeur.
- Surveillez ping/jitter et la charge CPU après changement.
Comment le configurer sur PC et consoles ?
- Windows/macOS/Linux: définissez DNS dans l’interface réseau; activez DoH si possible (Windows 10/11, Firefox/Chrome).
- PlayStation/Xbox/Switch: configurez DNS manuel dans les paramètres réseau.
- Testez la latence avant/après; si possible, utilisez Ethernet.
Gardez des DNS secondaires fiables et notez les paramètres pour revenir en arrière.
Anycast, peering, cache et TTL: quel impact sur la latence ?
- Anycast: vous connecte au nœud le plus proche, réduisant la latence.
- Peering: meilleures routes entre votre FAI et le DNS.
- Cache/TTL: plus de “cache hit” = résolutions plus rapides.
- CDN: de bons résolveurs renvoient des IP proches, améliorant temps de chargement.
Tous influencent la stabilité et le jitter, surtout aux heures de pointe.
Le DNS affecte-t-il ma sécurité et ma vie privée ?
Oui. Recherchez DNSSEC (validation), protections DDoS et filtrage optionnel. Vérifiez la politique de logs: Cloudflare minimise les logs, Quad9 protège contre les malwares, Google est très fiable mais collecte certaines métadonnées. Préférez DoH/DoT pour chiffrer vos requêtes. Lisez les politiques de confidentialité avant de choisir.
Faut-il changer de DNS selon le jeu ou l’heure ?
Parfois. Les performances varient selon la charge réseau, le peering et les nœuds anycast. Gardez 2–3 profils testés et basculez si la latence/jitter dégradent le soir. Automatisez les tests périodiques et surveillez les incidents de fournisseurs avant des sessions compétitives.
Quels outils de benchmark recommandez-vous ?
- Namebench (rapide, comparatif multi-résolveurs)
- GRC DNS Benchmark (Windows, mesures détaillées)
- dig/drill (tests ponctuels)
- ping/mtr/tracepath (route et stabilité)
Exécutez plusieurs passes à différentes heures, mesurez latence, jitter, taux d’échec et variance sous charge.
Quels pièges éviter avec le DNS pour le jeu ?
- Proxy DoH sur routeur faible: charge CPU et jitter.
- Oublier de tester aux heures de pointe.
- Se fier à un seul test synthétique.
- Ignorer IPv6 ou DNSSEC quand disponibles.
- Négliger QoS et Ethernet: ces facteurs impactent plus le ping que le DNS seul.
L’IPv6 améliore-t-il le DNS et le ping ?
Souvent, oui. Beaucoup de résolveurs anycast IPv6 (Cloudflare, Google, Quad9) offrent d’excellentes routes. Activez IPv6 si votre FAI le supporte, testez latence et stabilité en parallèle d’IPv4. Gardez des entrées DNS IPv4 et IPv6 pour la redondance.
QoS et MTU comptent-ils plus que le DNS pour le ping ?
Pour le ping in‑game, oui. Un QoS moderne (SQM/CAKE) limite la bufferbloat, et un MTU correct évite la fragmentation. Le DNS optimise l’accès initial et la stabilité des requêtes; QoS/MTU affectent chaque paquet de jeu. Idéal: Ethernet + QoS + DNS rapide et stable.
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